La
scarification peut être réalisée dans
un but
artistique ou non, elle modifie le corps pour
créer une
nouvelle identité qui s'inscrit dans une
esthétique
différente de celle de la masse. Ce sont des inscriptions de
signes, symboles dans le cas « artistique » fait
dans des
cabinets ou bien sans sens spécifique. Dans ce cas, il peut
s'agir de coupure de la peau avec cutter, ongles, compas, couteau a fin
d’y laisser une trace le plus souvent faisant
émerger le
sang.
Sur
ce
site, nous parlerons uniquement de l'aspect et des raisons
esthétiques de la scarification, celle qui se pratique dans
des
salons et non celle que chacun peut faire librement chez lui.
C'est
en Afrique, plus précisemment au centre, que les hommes et
les
femmes de plusieurs tribus ont commencé à
pratiquer
la scarification. D'après plusieurs anthropologues, son
origine
serait dûe au fait qu'il est très difficile de
tatouer une
peau noire.
La scarification consiste à faire de petites coupures assez
profondes dans la peau pour laisser des cicatrices. Ces
lésions
sont ensuite frottées avec des cendres chaudes et des
morceaux
de bois ou de coquillages. Cette technique laisse sur la peau des
marques semblables à des brûlures. Les
scarifications sont
considérées comme de très grandes
expressions de
la beauté. Ces marques ont deux rôles: elles ont
des
fonctions érotiques et sont également utiles
à la
vie quotidienne car lorsqu'elles sont assez profondes, elles permettent
de transporter des objets en les accrochant après ces
dernières.
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esthétiques de la scarification, celle qui se pratique dans
des
salons et non celle que chacun peut faire librement chez lui.
La technique de la
scarification est une pratique qui, bien que très ancienne
et lourde de sens, bénéficie
aujourd’hui d’une très mauvaise image en
Occident.
On
y associe bien trop souvent
ces adolescent(e)s qui se zèbrent les bras avec un cutter.
Ces
comportements impulsifs d’automutilation ne sont pas
comparables.
Tout d’abord, le corps n’est pas confié
à un
professionnel, cela reste un acte intime et solitaire. Seuls
l’acte de coupure de la peau et la sensation de soulagement
ressentie pendant cet acte sont recherchés. La cicatrice
n’est pas la finalité. Il n’y a pas de
motif
établi, donc pas d’esthétique dans la
modification.
Celui ou celle qui choisit de se scarifier prend sur elle/lui la
décision de pratiquer une technique relativement douloureuse
et
impressionnante. La modification réside en la simple
réaction du corps à une coupure. Rien
n’est
ajouté, pas d'encre, pas de métal ; une
scarification est
une marque esthétique naturelle.
Étant
une technique assez
impressionnante, la scarification est encore plus sujette à
la
diabolisation que le piercing ou le tatouage, on peut entendre tout et
son contraire, quant aux risques médicaux encourus, aux
soins
à faire, etc…
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esthétiques de la scarification, celle qui se pratique dans
des
salons
et non celle que chacun
peut faire librement chez lui.
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